Comment réussir une enveloppe passive ?

lundi 6 novembre 2023 | La maison passive

Sommaire
2
3

Une étan­chéi­té à l’air de 0,6 vol/h, un besoin de chauf­fage infé­rieur à 15 kWh/m².an des consom­ma­tions en éner­gie pri­maires réduites infé­rieures à 120 kWh/m².an… La concep­tion de la mai­son pas­sive semble simple, sur­tout si on la com­pare aux com­plexi­tés de notre RE2020… Dans la réa­li­té, elle exige une rigueur à tous les stades de la construc­tion, de sa concep­tion à la mise en œuvre qui exige un tra­vail en équipe des entre­prises et la for­ma­tion et la sen­si­bi­li­sa­tion de chaque inter­ve­nant sur le chan­tier. La réus­site ne peut se faire que si tous sont convain­cus ! Voici quelques recom­man­da­tions à rete­nir pour une enve­loppe pas­sive !

Photo de une : Maison Carré 21 – CMB

Passif Enveloppe1
Maison pas­sive construite en 2006 et tou­jours effi­cace ! A décou­vrir dans Habitat Naturel n°70. Arch. Achim Siegele.

Une conception bioclimatique bien étudiée

Architecture favo­ri­sant les apports pas­sifs (d’où le nom) per­met­tant de limi­ter les besoins en éner­gie et les risques de sur­chauffe esti­vale. Cela se tra­duit par un bâti­ment com­pact, vitré au sud, fer­mé au nord, même s’il est pos­sible de com­pen­ser une mau­vaise orien­ta­tion par un ren­for­ce­ment de l’enveloppe.

Orientation

La façade prin­ci­pale sera idéa­le­ment plein sud et par­ti­cu­liè­re­ment vitrée. En retour, la façade nord fera l’objet d’une pro­tec­tion ren­for­cée et d’un mini­mum d’ouvertures, voire d’un sas pour la porte d’entrée si néces­saire. Si la concep­tion bio­cli­ma­tique repose sur cette orien­ta­tion opti­male, il arrive que cette implan­ta­tion ne soit pas pos­sible (mau­vaise orien­ta­tion du ter­rain, masque au sud…), aus­si une mai­son pas­sive peut être envi­sa­gée avec une autre orien­ta­tion. Dans ce cas, le « manque à gagner ther­mique » est com­pen­sé par ailleurs. 

Compacité

Le but est d’avoir le moins de sur­face en contact avec l’extérieur (= moins de sur­face à iso­ler) pour la plus grande sur­face habi­table. Ce rap­port s’appelle le fac­teur de com­pa­ci­té. Plus ce fac­teur est faible, plus la construc­tion est ther­mi­que­ment per­for­mante. Au delà de la com­pa­ci­té, la sim­pli­ci­té de la forme est essen­tielle. Ainsi, décro­che­ments, bal­cons rap­por­tés sur la façade ou élé­ments en saillie – qui peuvent se révé­ler très péna­li­sants – sont à évi­ter.

Ouvertures et apports solaires

L’importance de la sur­face vitrée en façade sud et la qua­li­té des vitrages sont une garan­tie de béné­fi­cier d’apports solaires consé­quents et de dimi­nuer d’autant les besoins en chauf­fage. On peut encore ampli­fier ces apports en cha­leur gra­tuite en ajou­tant à la mai­son une serre bio­cli­ma­tique sur la façade sud. La sur­face vitrée sup­plé­men­taire et l’effet de serre joue­ront le rôle d’un véri­table chauf­fage natu­rel. Il est impor­tant de sou­li­gner que le Passivhaus Institut recom­mande la mesure en ce qui concerne les parois vitrées : la sur­face vitrée ne devrait ain­si pas dépas­ser 25 % de la sur­face utile d’un bâti­ment pour évi­ter les sur­chauffes.

Les baies portant des triples vitrages sont très lourdes à poser ! Ici, chantier Passiv'Home, menuiseries Couval.
Les baies por­tant des triples vitrages sont très lourdes à poser ! Ici, chan­tier Passiv’Home, menui­se­ries Couval.

Quels vitrages ?

Dans un pro­jet pas­sif, les apports solaires couvrent envi­ron 50 % des besoins totaux en cha­leur, les apports internes seule­ment 15 %. Il va donc fal­loir trou­ver le bon com­pro­mis entre fac­teur solaire (g, mini­mum 50 %) et iso­la­tion (Ug pour le vitrage, maxi­mum 0,8 W/m².°C ), et ce, en tenant compte des orien­ta­tions et des sur­faces vitrées de chaque ouver­ture. Le logi­ciel PHPP per­met dif­fé­rentes simu­la­tions pour opti­mi­ser les choix. On pour­ra ain­si véri­fier si le triple vitrage est indis­pen­sable, ce qui est géné­ra­le­ment le cas, ne serait-ce que pour cou­per l’effet paroi froide en hiver.

Quelles menuiseries pour une maison passive ?

Plus la pro­por­tion du cadre de la menui­se­rie est impor­tante, plus il y aura de ponts ther­miques et moins la fenêtre sera iso­lante. Il vaut ain­si mieux avoir un grand vitrage que plu­sieurs petites fenêtres. Les menui­se­ries intègrent des iso­lants (idéa­le­ment du liège) per­met­tant de cou­per les ponts ther­miques internes. Les menui­se­ries cou­lis­santes vrai­ment étanches sont plus rares à trou­ver. Enfin, il ne faut pas négli­ger la qua­li­té des portes pleines. Dans tous les cas, il est plus que recom­man­dé de choi­sir des menui­se­ries cer­ti­fiées par le PassivHaus Institut (Bader, Fenêtres Franc-Comtoises, Internorm, Menuiserie André, Menuiseries Bieber, Minco, Raico…). Le mon­tage doit garan­tir l’étanchéité à l’air de la menui­se­rie. Plus la menui­se­rie est proche du nu exté­rieur du mur, moins le pont ther­mique est impor­tant. On uti­lise géné­ra­le­ment des joints « com­pri­bandes » (ruban de mousse expan­sive) et des adhé­sifs pour garan­tir l’étanchéité entre le mur et le bâti de la fenêtre.

Sur-isolation, ponts thermiques et inertie

La démarche pas­sive recom­mande une bonne résis­tance ther­mique des parois, entre 6,6 et 10 m².°C/W, ce qui se tra­duit par 30 à 40 cm d’un iso­lant stan­dard. L’enveloppe consti­tue un man­teau iso­lant pour la mai­son. L’isolation doit être inin­ter­rom­pue et les ponts ther­miques trai­tés. La construc­tion doit favo­ri­ser l’inertie. A ce titre, l’isolation par l’extérieur est la tech­nique la plus adap­tée. 

Isolation et inertie

Tous les iso­lants (laines, pan­neaux, vrac…) sont envi­sa­geables. Le cal­cul du point de rosée est impé­ra­tif : l’eau ne doit jamais conden­ser dans le mur et sur­tout pas dans l’isolant. L’isolation par l’extérieur est qua­si­ment géné­ra­li­sée en pas­sif : c’est un moyen effi­cace de gérer les ponts ther­miques situés aux points de jonc­tion mur/toiture, mur/dalle etc. Le prin­cipe consiste à « enve­lop­per » le bâti­ment dans un « man­teau » iso­lant conti­nu. L’inertie et le dépha­sage de tem­pé­ra­tures pour­ront par­ti­ci­per au confort, notam­ment l’été, sous réserve de ne pas lais­ser péné­trer la cha­leur dans le bâti­ment : plus il y aura d’inertie, plus il sera dif­fi­cile de faire redes­cendre la tem­pé­ra­ture après une sur­chauffe. 

En cas d’iso­la­tion par l’intérieur, les ponts ther­miques devront être trai­tés sépa­ré­ment. Dans tous les cas, le concep­teur doit s’assurer que l’espace chauf­fé est iso­lé de manière conti­nue.

Limiter les ponts thermiques

Les ponts ther­miques sont la consé­quence d’une rup­ture dans l’isolation qui peut se trou­ver dans la paroi, le toit et le sol. On dis­tingue les ponts ther­miques ponc­tuels (rares), des ponts ther­miques linéaires. Ils peuvent éga­le­ment être dus à des contraintes géo­mé­triques (angles et rebords) ou au choix de maté­riaux, de per­ce­ments et de bran­che­ments. Si les pre­miers sont dif­fi­ciles à gérer, les seconds peuvent être consi­dé­ra­ble­ment amé­lio­rés par une mise en œuvre atten­tive. Ils sont géné­ra­le­ment situés au niveau des dalles de bal­cons, plan­chers bas ou inter­mé­diaires, rac­cor­de­ments de fenêtres, murs de refend, poteaux etc.

Quatre règles permettent de limiter le risque :

1/ Prévention
Dans la mesure du pos­sible, ne pas inter­rompre l’enveloppe ther­mique

2/ Règle de péné­tra­tion
Là où une inter­rup­tion est inévi­table, la résis­tance ther­mique dans le plan d’isolation doit être aus­si haute que pos­sible

3/ Règle d’articulation
Aux arti­cu­la­tions entre les élé­ments du bâti­ment, les couches d’isolation doivent se rejoindre sans inter­rup­tion ni déca­lage

4/ Règle de géo­mé­trie
Préférer autant que pos­sible les angles obtus, les angles aigus favo­risent en effet la dis­per­sion de la cha­leur.

Architecture et produits

Des astuces archi­tec­tu­rales per­mettent de limi­ter les ponts ther­miques. Par exemple, en sépa­rant ther­mi­que­ment le bal­con du plan­cher de l’étage (par une cour­sive par exemple), ou en ajou­tant une iso­la­tion sup­plé­men­taire à l’extérieure des menui­se­ries pour réduire les pertes liées aux connexions et aug­men­ter les tem­pé­ra­tures des sur­faces internes. De nom­breux « rup­teurs de ponts ther­miques » ont éga­le­ment été déve­lop­pés par les indus­triels. 

Systèmes constructifs et ponts thermiques

Pour une construc­tion clas­sique en par­paings ou en briques avec iso­la­tion par l’intérieur, les prin­ci­paux ponts ther­miques sont loca­li­sés à la liai­son entre la façade et la toi­ture, au niveau des plan­chers inter­mé­diaires, des murs de refend, des dalles de bal­con et de la jonc­tion entre la façade et le plan­cher bas. Avec une iso­la­tion par l’extérieur, il ne reste plus qu’à gérer le pro­blème du bal­con, sous réserve d’être atten­tif aux jonc­tions façade/plancher bas et façade/toiture.

Pour une construc­tion en iso­la­tion répar­tie ou en mur man­teau, le prin­ci­pal point noir reste la dalle de bal­con, et la liai­son façade/plancher bas.

Les construc­tions bois iso­lées par l’extérieur ne pré­sentent pra­ti­que­ment pas de ponts ther­miques. Seule la liai­son plan­cher bas/façade reste à trai­ter.

Calculer les ponts thermiques

Le coef­fi­cient de déper­di­tion de cha­leur psi 𝝍 est le cal­cul de base pour détec­ter un pont ther­mique. Il indique la quan­ti­té de cha­leur en watt qui se pro­page à tra­vers un maté­riau épais d’un mètre, lorsque la dif­fé­rence de tem­pé­ra­ture entre les deux faces est de 1°C. Une construc­tion ne com­porte pas de pont ther­mique si PSI<0,01 W/m.°C.

Conséquences des ponts thermiques

La for­ma­tion de ponts ther­miques peut cau­ser d’importantes pertes de cha­leur ain­si que des dégâts dans une construc­tion. Des élé­ments de construc­tion mal iso­lés pré­sentent de faibles tem­pé­ra­tures de sur­face. Un taux d’humidité ambiant trop éle­vé peut entraî­ner des pro­blèmes de conden­sa­tion sur la paroi exté­rieure qui est bien plus froide que la tem­pé­ra­ture inté­rieure. Pire encore, le risque de for­ma­tion et pro­li­fé­ra­tion de moi­sis­sures et de spores sur les zones humides.

Une construc­tion pas­sive néces­site ain­si une grande qua­li­té dans le choix des matériaux/équipements, mais éga­le­ment une atten­tion de tous les ins­tants dans la mise en œuvre. C’est pour­quoi, la sen­si­bi­li­sa­tion et un sui­vi atten­tif par toutes les entre­prises sur le chan­tier sont incon­tour­nables pour atteindre la qua­li­té requise par le label.

Etanchéité à l’air

Test du blower-door sur la cantine scolaire passive de Loos (59). Arch.: Vincent Delsinne - Bureau d’études : Energelio. Voir hors-série n°23
Test du blo­wer-door sur la can­tine sco­laire pas­sive de Loos (59). Arch.: Vincent Delsinne – Bureau d’études : Energelio. Voir hors-série n°23

Bien plus exi­geante que la RE2020 (0,6 m³/h.m² de sur­faces déper­di­tives sous 4 pas­cals, cor­res­pon­dant à un vent de 9 km/h), la construc­tion pas­sive impose une étan­chéi­té à l’air de 0,6 vol/h sous 50 pas­cals (soit envi­ron 0,16 m³/h.m² sous 4 pas­cals), ce qui cor­res­pond à un vent de 32 km/h. 

Quantifier l’étanchéité

L’étanchéité se mesure en fonc­tion des mou­ve­ments d’air (inté­rieur vers exté­rieur) dans un bâti sous une pres­sion don­née, dif­fé­rente de la pres­sion atmo­sphé­rique pour faci­li­ter la mesure. Pour le pas­sif, on quan­ti­fie des volumes d’air extraits (le volume d’air conte­nu dans le loge­ment étu­dié) par heure sous une pres­sion de 50 Pascals. La mai­son pas­sive est par­ti­cu­liè­re­ment exi­geante sur cette ques­tion : trois fois plus que la règle­men­ta­tion ther­mique fran­çaise. Le stan­dard pré­co­nise ain­si des valeurs infé­rieures à 0,6 vol/h, tout en sou­li­gnant qu’un résul­tat situé entre 0,2 et 0,6 est tout à fait acces­sible. Cette valeur limite de 0,6 vol/h cor­res­pond à une sur­face déper­di­tive de 56 cm². Les cer­ti­fi­ca­tions du pas­sif imposent une véri­fi­ca­tion de cette étan­chéi­té par une entre­prise spé­cia­li­sée indé­pen­dante. 

Tester l’étanchéité

Réalisé avec une porte souf­flante per­met­tant de maî­tri­ser la pres­sion de l’air à l’intérieur du bâti­ment (Blower Door), le test d’infiltrométrie vise à quan­ti­fier les débits d’air qui tran­sitent invo­lon­tai­re­ment hors d’un bâti­ment, bref : les fuites. La mise sous pres­sion (sur­pres­sion ou dépres­sion) inten­si­fie les fuites d’air habi­tuelles per­met­tant une quan­ti­fi­ca­tion pré­cise. L’installation est reliée à un sys­tème infor­ma­tique qui enre­gistre toutes les valeurs utiles pour com­prendre le com­por­te­ment de l’air dans la mai­son. Les infor­ma­tions sont ins­tan­ta­né­ment trai­tées par l’ordinateur afin de don­ner une mesure d’étanchéité. Ce test est réa­li­sé en cours de chan­tier (à la mise hors d’eau hors d’air) et à la fin du chan­tier, selon le même pro­to­cole que pour le neuf de la RE2020.

Une vérification dans le PHPP

L’étude PHPP contient les don­nées cli­ma­tiques, la com­po­si­tion de chaque parois (struc­ture, iso­lant, pare­ments exté­rieurs, cou­ver­ture, sou­bas­se­ment) per­met­tant de cal­cu­ler pré­ci­sé­ment valeurs U et ponts ther­miques, et les carac­té­ris­tiques pré­cises des fenêtres, portes d’entrée et ven­ti­la­tion (les carac­té­ris­tiques des VMC double flux cer­ti­fiées figurent déjà dans le logi­ciel). Toutes les dimen­sions exté­rieures des sur­faces sont ren­sei­gnées (fenêtres, portes, murs, pla­fonds, toi­ture, dalle, etc.), afin de cal­cu­ler au plus juste les déper­di­tions. Les masques sont impor­tants car ils influent sur les apports solaires pas­sifs. Enfin, il fau­dra entrer les apports internes (incluant éclai­rage, appa­reils élec­tro­mé­na­gers, bureau­tique… pré­vus dans le bâti­ment), les modes de chauf­fage et de pro­duc­tion d’ECS choi­sis. Le logi­ciel pro­duit alors la feuille de véri­fi­ca­tion qui valide ou non les choix du concep­teur : besoin de chauf­fage, éner­gies pri­maires totales, méthode men­suelle, sur­chauffe esti­vale… Il peut être néces­saire de modi­fier des épais­seurs d’isolants, des qua­li­tés de vitrage, la ven­ti­la­tion etc., le but étant de satis­faire aux exi­gences du label. Notons que les cal­culs préa­lables sont faits en consi­dé­rant une étan­chéi­té à l’air conforme à n50 ≤ 0,6 vol/h, ce qui reste à véri­fier en cours de chan­tier.

Acheter des anciens numéros

Retrouvez vos thèmes préférés et les bonnes adresses en consultant nos éditions passées !

Feuilletez un numéro

Magazine Habitat naturel N°88

Newsletter : inscrivez-vous !

Restez informé de la sortie de nos parutions et des événements clés du secteur !

Habitat naturel sur Facebook

Habitat Naturel

14 heures 54 minutes il y a

Colloque sur la pierre par les Compagnons du Devoir : 10 juin pavillon de l'Arsenal Plus d'infos : www.habitatnaturel.fr/colloque-la-pierre-un-choix-societal/

Sur le même thème...

Eco construction menuiseries2

Menuiseries : double ou triple vitrage ?

by | Nov 9, 2023 | L'éco-construction | 0 Comments

Photo de une : Réalisation Atelier 3A. Menuiseries triples vitrages Smartwin Bois/alu d'André Menuiserie, certifiées passives. Voir hors-série n°18 D’un côté la...

Eco construction Reemploi1

Réemploi : comment (bien) faire ?

by | Nov 6, 2023 | L'éco-construction | 0 Comments

L’effet de la loi AGEC Antigaspillage pour une économie circulaire, la hausse des prix des matériaux, les délais, l’envie de faire mieux... le réemploi est dans toutes...

Ventilation : bouches chauffantes Brink

Ventilation, hygiène et performance énergétique

by | Nov 3, 2023 | L'éco-construction | 0 Comments

En une : ventilation : bouches chauffantes Brink L'air c'est la vie ! Au cours d’une vie nous inhalons 300 millions de litres d’air : 12 000 litres par jour en moyenne,...

Qualite de l'air intérieur

La qualité de l’air intérieur

by | Nov 3, 2023 | L'éco-construction | 0 Comments

Photo : Placo En 2001, la création de l’observatoire de la qualité de l’air intérieur par les pouvoirs publics marque la prise de conscience de cette problématique....

Recherche de fuites

Etanchéité à l’air : comment bien faire

by | Nov 3, 2023 | L'éco-construction | 0 Comments

Photo : Menuiseries Bieber. L’étanchéité à l’air est sans doute le point le plus critique à gérer dans une construction aujourd’hui, qu’il s’agisse de respecter la...

eco construction isolation1

Isolation thermique : le point clé du confort

by | Nov 2, 2023 | L'éco-construction | 0 Comments

Largement stimulée par les pouvoirs publics, la réglementation et les incitations fiscales, l’isolation thermique intérieure ou extérieure est enfin devenue une...

Eco-construction maçonnerie- Xella

Eco-construire en maçonnerie

by | Nov 2, 2023 | L'éco-construction | 0 Comments

Construction en blocs monomurs de béton cellulaire - Xella La culture constructive française se retrouve le plus généralement du côté de la « pierre » au sens...

Eco-construction: les aides et les formations

Les aides à la construction de votre maison et à sa rénovation

by | Nov 1, 2023 | L'éco-construction,L'éco-rénovation | 0 Comments

Photo de une : Thibaut Durand pour Hargassner France Chaque année, les règles changent ! Pour ne plus se perdre dans les crédit d'impôts, les prêts à taux zéro, les...

Maison bois Myotte-Duquet Charpentes

Eco-construction d’une maison : les étapes clés d’un projet réussi

by | Nov 1, 2023 | L'éco-construction | 0 Comments

Photo : Myotte-Duquet Eco-construire une maison est aujourd’hui un choix judicieux, tant du point de vue du confort que de celui de l’environnement. Mais comment entrer...

VOIR TOUS LES ARTICLES SUR La maison passive