Le béton cellulaire a 100 ans !

En 1923, l’ingénieur et archi­tecte sué­dois J.A. Eriksson cher­chait un maté­riau de construc­tion pré­sen­tant les mêmes pro­prié­tés appré­ciables que le bois (valeurs d’isolation, de résis­tance et d’usinabilité) sans les incon­vé­nients (inflam­ma­bi­li­té), avec un mélange enri­chi de chaux, de silice avec de la poudre d’aluminium cuit à la vapeur dans un auto­clave. Il venait de repro­duire la tober­mo­rite, ce maté­riau léger, iso­lant, résis­tant à la com­pres­sion et au feu, décou­vert à l’état natu­rel fin du 19^e en Écosse.
Ainsi est né le béton cel­lu­laire ! Il est indus­tria­li­sé en 1940 par Ytong à par­tir de ciment, de chaux, de gypse, de sable et de poudre d’aluminium cuit à basse tem­pé­ra­ture mais sous très haute pres­sion dans un auto­clave afin de for­mer les bulles d’air qui com­posent à 80 % le maté­riau. Xella nait en 2003, année où le groupe alle­mand fera l’acquisition de Hebel. En France, la pro­duc­tion de blocs en béton cel­lu­laire a com­men­cé en 1988 sur le site de Saint-Savin (38), deve­nu le siège social de Xella France. Le béton cel­lu­laire pré­sente des carac­té­ris­tiques remar­quables en matière d’isolation et de confort ther­mique, d’insensibilité à l’humidité et de résis­tance au feu. Porteurs et iso­lants, les murs en béton cel­lu­laire assurent une par­faite étan­chéi­té à l’air ain­si qu’un excellent trai­te­ment des ponts ther­miques. L’analyse du cycle de vie des sys­tèmes construc­tifs Xella fait res­sor­tir son haut niveau de qua­li­té envi­ron­ne­men­tale à tous les stades de son exis­tence (fabri­ca­tion, trans­port, mise en œuvre, vie de l’ouvrage, des­truc­tion) comme en atteste ses FDES. Avec plus de 5 200 employés, le groupe Xella compte aujourd’hui 75 usines dans 16 pays et des ser­vices com­mer­ciaux dans 22 pays. Son suc­cès repose sur ses cinq marques fortes : Siporex, Ytong Hebel, Silka et Multipor. www.xella.fr