Vasco est un tout jeune acteur du secteur de la rénovation énergétique qui propose une solution de financement de rupture. Le principe est celui du capital immobilier qui consiste à racheter un bout de la maison en échange de liquidité. Ce concept existe depuis une vingtaine d’années aux Etats-Unis et commence à se développer en Europe. Exemple, une maison estimée à 400 000 € avec des travaux estimés à 40 000 €, Vasco échange le montant des travaux contre une détention d’une part du bien qui n’est pas de 10 % mais de 13 % : l’entreprise détient 30 % de plus que ce qu’elle a investi, l’acte d’achat étant signé devant notaire (3 000 €) avec une convention d’indivision sur 10 ans et la cession au client du droit d’usage et d’habitation. L’argent est déposé sur un compte au nom du client pour couvrir les travaux. La plupart des indivisions se termine via une vente, sur laquelle le client va toucher son pourcentage de propriété. Il peut également racheter la part cédée à la valeur du marché, après expertise. Enfin, Vasco peut également resigner pour 10 ans aux mêmes conditions, soit 30 % de parts supplémentaires. Le dispositif intéresse des clients très modestes à qui les banques refusent de prêter, mais également toute personne qui ne veut pas ou plus s’endetter. Plus qu’au profil, Vasco s’intéresse au bien et à la création de valeur générée par les travaux. La foncière, qui détient 100 % des actifs, s’appuie sur des investisseurs particuliers et institutionnels pour lever des fonds, avec un objectif de rendement de 9 % par an. Son agrément ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale), leur permet de défiscaliser 25 % de leur apport. Vasco vise une centaine de rénovations d’ampleur cette année et 3 fois plus en 2025. www.vasco-impact.com
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