1/ Faire des économies financières
Tout augmente ! Les taxes, les combustibles, les transports… La facture d’énergie de la maison devient problématique pour de plus en plus d’entre nous. L’idéal ? C’est de réduire ses besoins, en isolant murs et toiture, en changeant les fenêtres, les appareils de chauffage, mais également en adaptant notre comportement. Mais même en faisant attention… Alors pourquoi ne pas changer d’énergie ?
Ce graphique montre que les énergies fossiles (gaz et fioul) sont celles qui varient le plus et de manière imprévisible selon l’orientation des marchés. L’électricité est l’énergie la plus chère et son prix augmente de façon régulière, surtout depuis la crise ukrainienne.
Le bois énergie est l’énergie la moins chère, même si le granulé a connu une forte hausse des prix en 2022 pour des raisons mulitples. Le dernier indice de prix confirme la baisse qui était attendue et le granulé retrouve un niveau de prix raisonnable ce printemps. Du fait des stocks, il y a encore des disparités sur le marché, elles tendent à s’estomper.
Le granulé de bois, comme le montre l’indice de prix, reste toujours plus économique parmi les solutions existantes. Le bouclier tarifaire limite pour l’instant le prix de l’électricité et du gaz, mais la fin programmée du dispositif doit inciter les consommateurs à se tourner vers une énergie plus compétitive.
2/ Lutter contre le changement climatique
Les périodes de froid créent des pics de consommation qui provoquent la mise en route de centrales thermiques (fioul, gaz, charbon) en complément du nucléaire. Ces centrales polluantes au rendement médiocre consomment 3,5 fois plus de combustible que si le combustible était consommé directement dans le logement !
Le solaire ne produit pas de CO². La combustion du bois ne rejette dans l’atmosphère que le CO² qui a été absorbé par la croissance de l’arbre dans la forêt. Le soleil, la terre, le bois... autant de richesses qui sont disponibles gratuitement pour se chauffer sans mettre en péril la pérennité de notre planète. Les investissements sont encore conséquents, certes, mais ils sont aidés par le crédit d’impôts, les régions, l’ANAH...
3/ Une solution « EnR » adaptée à chaque contexte
Les panneaux solaires thermiques captent le rayonnement solaire et transmettent la chaleur à l’installation. Seule contrainte : il vous faut un appoint. Du poêle à la chaudière automatique en passant par l’insert, il existe de multiples manières d’utiliser le bois pour se chauffer. Les appareils performants sont moins polluants.
Les forêts européennes sont encore à ce jour sous-exploitées et grandissent chaque année ! Notre matière première est abondante et locale. Enfin, si ni le bois, ni le solaire ne sont possibles, il reste les pompes à chaleur, en quelque sorte un chauffage électrique très performant. Elles permettent de récupérer l’énergie dispensée par le soleil et stockée dans le sol, l’eau des nappes ou l’air.
4/ Multiplier les sources d’énergie
La meilleure solution est de multiplier les sources d’énergies pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire de façon à pouvoir adapter vos choix en fonction du marché. Par exemple : coupler une chaudière à condensation gaz à une chaudière bûche. Placer des poêles à bois dans la maison pour les jours où vous êtes présents. Opter pour une chaudière à plaquettes qui peut aussi brûler de la sciure ou du granulé...