Le bloc de béton cellulaire est composé d’ingrédients naturels également. Le mélange de base, cuit entre 120 et 180 °C, allie chaux vive (calcaire et gypse), sable siliceux et eau. On y ajoute de la poudre d’alumine « à concentration de 1 pour mille pour donner au matériau ses caractéristiques isolantes » explique la FDES du béton cellulaire, réalisée en 2007. Cet additif déclenche en effet une réaction produisant des millions de minuscules bulles d’air, piégées dans la masse. Grâce à ce procédé, le béton cellulaire est composé jusqu’à 80 % d’air totalement inerte, garantie d’un matériau particulièrement isolant et pourtant très résistant mécaniquement. Ces blocs, en l’occurrence la marque Ytong (Xella), revendiquent une solidité très supérieure aux matériaux traditionnels.
Une structure interne extrêmement poreuse et donc un matériau particulièrement léger, attractif pour la mise en œuvre.
Le béton cellulaire se décline en de nombreux produits divers, dont les blocs Monomur. Les derniers produits lancés dans ce domaine sont des blocs Thermopierre bio-climatisants particulièrement épais de 42 ou 50 cm d’épaisseur avec un lambda particulièrement bas (lambda de 0,08) pour des résistances thermiques de 4,3 et 5,58 m².°C/W. Autre produit : le bloc Ytong Energy, composé de deux épaisseurs de béton cellulaire enfermant une épaisseur de Multipor (matériau isolant). Destiné à répondre aux exigences de la construction passive et de la RT 2020, ces blocs disposent d’un R de 6,66 en 40 cm d’épaisseur et de 8,3 en 50 cm d’épaisseur.