Le soleil diffuse une énergie gratuite, renouvelable et propre. Pas besoin d’habiter le sud pour chauffer de l’eau ! Le chauffe-eau solaire est intéressant partout en France. Il est performant, rapide à amortir et simple à installer. Il peut être connecté au lave-linge et au lave-vaisselle, pour encore plus d’économies.
Comme un tuyau d’arrosage laissé au soleil : l’eau devient brûlante !
Un capteur exposé au rayonnement solaire chauffe l’eau additionnée d’anti-gel d’un circuit primaire. Ce circuit cède ses calories à l’eau sanitaire contenue dans un balon de stockage. Ce système est toujours équipé d’un dispositif d’appoint qui prend le relais en cas de besoin (en cas d’ensoleillement insuffisant). Cet appoint peut être une résistance électrique placée dans le ballon solaire, une chaudière (gaz, fioul, bois) ou un ballon électrique complémentaire. Certains ballons sont ainsi tri-énergie, par exemple : l’hiver l’énergie est solaire /bois et l’été solaire/électricité, tout est automatique.
L’idéal est qu’il soit orienté plein sud (avec une pente d’environ 45°), dégagé de tout ombrage, mais les orientations sud-est à sud-ouest conviennent aussi avec une pente de 30 à 60°. Pour une famille de 4 personnes et un chauffe-eau de 200 litres, 4 à 5 m² de capteurs peuvent suffire.
Les capteurs peuvent être posés en toiture, au sol, en auvent, sur une dépendance... Idéalement, le ballon est proche des capteurs, dans un volume chauffé et les canalisations sont calorifugées.
Les plus répandues sont à circulation forcée (circulateur). Il existe aussi des chauffe-eau solaires à thermosiphon (le ballon est placé plus haut que les capteurs pour permettre une circulation naturelle du fluide caloporteur). Enfin, les chauffe-eau monoblocs (ballon et capteur forment un ensemble solidaire) se placent à l’extérieur. Les capteurs peuvent être plans (les plus répandus) ou tubulaires sous vide. Ces derniers offrent en général de meilleurs rendements.
Le chauffe-eau pourra fonctionner plus de 20 ans. Selon votre région, vous atteindrez une couverture solaire annuelle de 50 à 70 % de votre eau chaude sanitaire. Grâce aux aides, le retour sur investissement est inférieur à 10 ans.
Pour une maison existante, une simple déclaration de travaux suffit. En cas de site classé à proximité, le projet sera soumis à l’avis des Architectes des Bâtiments de France. Pour un projet neuf, les capteurs seront intégrés dans la demande de permis de construire. Consultez votre installateur Qualisol (RGE) qui vous conseillera sur l’installation la plus adaptée à vos besoins.